Acerca del libro
On a souvent parlé, Marie-Andrée et moi, du regard. Comment voit-on l'autre? Comment cherche-t-on à être vu? Qu'est-ce que le regard du photographe?
J'ai alors invité Marie-Andrée à une séance de photos pendant laquelle nous avons parlé du regard. Échanges pleins d'énergie : rires, sautes d'humeur et parfois de la tristesse ont alterné. Ces images sont parmi les derniers Kodachromes jamais développés. En catastrophe, nous sommes allés ensemble directement du studio chez le messager pour que les images arrivent à temps dans une ville perdue du Kansas où tous les restes de Kodachromes du monde ont atterri en décembre 2010. De ces images, qu'elle n'a jamais pu voir, j'avais imaginé lui en faire cadeau. Au lieu d'un cadeau, voici une façon de dire au-revoir.
Richard Janda
Connaissant Marie-Andrée de réputation depuis longtemps, ce n’est qu’à partir du printemps 2009, en travaillant sur la laïcité, que je l’ai rencontrée. Rencontre exceptionnelle pour moi, j’ai découvert une femme d’une intelligence toujours très vive, exigeante, d’abord envers elle-même, mais aussi une femme sensible, dévouée, attachée profondément au Québec, avec un bon sens de l’humour qu’elle exprimait peu publiquement. Elle disait souvent, en se référant à Freud, qu’on parlait toujours de soi. Pour éviter de trop le faire alors que je souhaite d’abord lui rendre hommage, j’ai préféré citer quelques-uns de ses propos choisis parmi les courriels échangés avec elle. Échanges chaleureux, parfois tumultueux, toujours sous-tendus par une grande affection mutuelle, nous nous étions promises de ne publier aucun de ces propos qu’avec l’autorisation de l’autre. Je ne pense pas, en transmettant les citations qui émaillent ce livre, trahir cette femme extraordinaire, travailleuse infatigable, mue par on ne sait quel ressort, pour être utile socialement, comme elle aimait à le dire. Que son leitmotiv puisse être repris par le plus grand nombre serait le plus bel hommage à lui rendre. C’est ce qu’elle cherchait à susciter autour d’elle.
Irène Doiron
J'ai alors invité Marie-Andrée à une séance de photos pendant laquelle nous avons parlé du regard. Échanges pleins d'énergie : rires, sautes d'humeur et parfois de la tristesse ont alterné. Ces images sont parmi les derniers Kodachromes jamais développés. En catastrophe, nous sommes allés ensemble directement du studio chez le messager pour que les images arrivent à temps dans une ville perdue du Kansas où tous les restes de Kodachromes du monde ont atterri en décembre 2010. De ces images, qu'elle n'a jamais pu voir, j'avais imaginé lui en faire cadeau. Au lieu d'un cadeau, voici une façon de dire au-revoir.
Richard Janda
Connaissant Marie-Andrée de réputation depuis longtemps, ce n’est qu’à partir du printemps 2009, en travaillant sur la laïcité, que je l’ai rencontrée. Rencontre exceptionnelle pour moi, j’ai découvert une femme d’une intelligence toujours très vive, exigeante, d’abord envers elle-même, mais aussi une femme sensible, dévouée, attachée profondément au Québec, avec un bon sens de l’humour qu’elle exprimait peu publiquement. Elle disait souvent, en se référant à Freud, qu’on parlait toujours de soi. Pour éviter de trop le faire alors que je souhaite d’abord lui rendre hommage, j’ai préféré citer quelques-uns de ses propos choisis parmi les courriels échangés avec elle. Échanges chaleureux, parfois tumultueux, toujours sous-tendus par une grande affection mutuelle, nous nous étions promises de ne publier aucun de ces propos qu’avec l’autorisation de l’autre. Je ne pense pas, en transmettant les citations qui émaillent ce livre, trahir cette femme extraordinaire, travailleuse infatigable, mue par on ne sait quel ressort, pour être utile socialement, comme elle aimait à le dire. Que son leitmotiv puisse être repris par le plus grand nombre serait le plus bel hommage à lui rendre. C’est ce qu’elle cherchait à susciter autour d’elle.
Irène Doiron
Características y detalles
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Características: Vertical estándar, 20×25 cm
N.º de páginas: 36 - Fecha de publicación: abr. 06, 2011
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